Triste
Dans l’univers des yeux heureux, je regarde le soleil se coucher, parce que prisonnière dans mon chaos, je ne le verrai pas se relever. Les nuages dans ma tête ne sont pas signe de tempêtes mais uniquement d’un temps instable. Ces cieux troublés bousculent mes pensées équilibrées et brouillent mes esprits fragiles. Au neutre, je stagne là, les yeux mouillés, à vider ma boite de mouchoirs, attendant qu’un rayon d’espoir me réchauffe l’ennui. J’entends l’horloge grand-père qui sonne me rappelant mon vide, mon néant, ton absence. Les sentiments ont usé mes larmes et aiguisé ma solitude. Je suis triste, voilà.
Maude Racicot
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